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Pourquoi investir dans l’immobilier neuf en 2023 ?

L’investissement dans l’immobilier neuf présente de nombreux avantages. L’achat d’immobilier neuf permet de réaliser des économies que vous ne réaliserez pas en achetant un logement ancien.

En effet, vous pourrez bénéficier d’un effet de levier grâce au crédit , tout en bénéficiant également de différents avantages fiscaux. En investissant dans le neuf, le bien est plus attractif, et vous aurez la possibilité de constituer un patrimoine immobilier dont la valeur s’apprécie dans le temps. Découvrez les quatre avantages à investir dans le neuf !

1/ Un bien neuf, c’est un investissement sûr !

Les matériaux utilisés lors de la construction de logement neuf, permettent d’obtenir une meilleure isolation du logement. Ainsi à la conception les nouveaux bâtiments offrent une haute efficacité énergétique et donc des économies. Autre avantage, l’investissement en immobilier neuf s’accompagne de nombreuses garanties en termes de qualité de conception et des matériaux. En revanche, l’immobilier ancien nécessite le plus souvent une rénovation, que ce soit pour moderniser le logement ou améliorer ses performances énergétiques. 

De plus, un bien d’occasion peut présenter un vice qui ne constitue pas nécessairement un vice caché, qui n’était pas présent au moment de l’achat et donc cela peut engendrer des travaux supplémentaires à la charge de l’investisseur. 

2/ Investir dans le neuf avec un crédit : l’effet de levier du crédit

À l’inverse des placements financiers, investir dans le neuf peut être réalisé avec un crédit immobilier. Avec un prêt immobilier, vous pouvez emprunter la somme que vous souhaitez investir dans le logement neuf. Sans pour autant toucher à votre trésorerie !

Le loyer vous permettra de couvrir tout ou partie des mensualités de votre prêt immobilier. En réalisant un prêt pour investir dans votre projet immobilier, vous pourrez investir dans une acquisition immobilière plus importante plutôt que de toucher à votre épargne ! C’est l’effet de levier du crédit.

3/ Optimisez vos impôts 

Il existe plusieurs dispositifs de défiscalisation qui facilitent l’investissement immobilier dans le neuf.

Avec la loi Pinel (2022) et la Loi Pinel + (2023), ces dispositifs vous permettent de bénéficier d’une déduction fiscale de 12%, 18% voire même 21% du prix d’achat du logement neuf. Avec une durée de location minimum de 6,9 et 12 ans maximum.

Autre dispositif, Censi-Bouvard qui octroie une réduction d’impôt qui sera équivalente à 11% du prix d’achat HT (hors mobilier). Ce qui vous permet de récupérer la TVA sur le bien immobilier neuf. La seule contrepartie reste un engagement de location du bien sur une durée de 9 ans. Le dispositif Censi-Bouvard est destiné à la location en meublé en résidence de services, pour des loueurs en meublé non professionnels. 

Enfin, autre avantage, l’achat dans l’immobilier neuf permet une réduction des frais de notaire, avec des frais allant de 2% à 3% du bien neuf contre 7% à 8% avec un logement ancien. 

4/ Elaborer un patrimoine immobilier durable

Investir dans l’immobilier vous permet de vous constituer un patrimoine. En effet, l’immobilier est un placement qui voit sa valeur augmenter à long terme.  Ainsi un bien neuf est susceptible de prendre de la valeur d’autant qu’il ne nécessite pas de travaux énergétiques notamment. Ces mises à niveau énergétique favorisent la revente du bien et permettent même de réaliser une plus value. 

D’un point de vue patrimonial, constituer une patrimoine en SCI (société civile d’investissement) permet même de bénéficier de conditions intéressantes pour la transmission du patrimoine immobilier. 

Vous avez des questions ? Nos conseillers en immobilier sont à votre écoute pour y répondre! 

Notre équipe immobilière organise un évènement au mois de janvier, sur le contexte inflationniste et les tendances immobilières 2023. N’hésitez pas à vous inscrire, en nous envoyant un email. Inscrivez-vous dès maintenant : contact@groupesarro.com

La guerre en Ukraine et ses conséquences économiques et financières.

Pour la première fois depuis des décennies, un conflit armé, déclenché par la Russie ce 24 février 2022, touche, au-delà de l’Ukraine, toute l’Europe. 

Même si le risque géopolitique est toujours présent dans les analyses, il faut bien avouer que la tentative d’invasion de toute l’Ukraine, décidée en pleine nuit par Vladimir Poutine, n’était pas dans les scénarios centraux des prévisionnistes. Le pire n’est jamais certain, mais lorsqu’il se produit comme actuellement en Ukraine il convient de ré-évaluer le plus objectivement possible les analyses précédentes et de mettre à jour, dans un nouveau contexte devenu plus incertain, les indicateurs à suivre dans les prochaines semaines.

Un impact économique sur l’énergie, qu’il faut relativiser

Beaucoup de représentations nous reviennent du temps de la guerre froide et nous font exagérer l’impact des décisions Russes en 2022. En effet avec un PIB comparable à celui de l’Espagne ou à ceux du Luxembourg et des Pays-Bas réunis, la Russie, très appauvrie, est devenue un pays de deuxième ordre économiquement.

Nous exportons peu vers la Russie.

Le véritable impact de ce conflit se situe sur les exportations russes de gaz, de céréales et de certaines matières premières comme le pétrole notamment. L’Europe qui importe 40% de sa consommation de gaz auprès de la Russie n’a ni les stocks, ni aucune alternative disponible à court terme, pour faire face à une éventuelle fermeture des robinets russes. L’Allemagne et la Hongrie sont les plus dépendantes.

De plus le principal gazoduc fournissant l’ouest traverse presque intégralement le territoire Ukrainien et risque d’être fermé s’il est endommagé par les attaques militaires en cours. À l’heure où nous écrivons ces lignes, cela explique pourquoi les sanctions économiques déclarées par les pays occidentaux ne vont pas jusqu’à la politique du pire et restent dans une ampleur qui n’entraine pas la fermeture totale et immédiate du gaz russe. Outre l’énergie, les autres secteurs touchés, à court terme, sont les banques, l’automobile et l’industrie du voyage.

Les conséquences du conflit à court terme

L’inflation, déjà pré existante, sur tout le secteur énergétique et les matières premières va s’accentuer à court terme et ne dégonflera pas aussi rapidement que prévu à moyen terme. Du coup les particuliers vont moins consommer et utiliser l’épargne mise de côté pour faire face aux prix de l’énergie et de l’alimentation en hausse. Énergie chère pour les producteurs et moteur de la consommation ralentie devraient donc freiner le rythme de la croissance mondiale (entre 0,2% et 1% de moins que prévu selon le degré de pessimisme des prévisionnistes).

Les sanctions économiques des pays occidentaux qui semblent très unis sur ce terrain, contre la Russie, vont aussi ralentir par une baisse des échanges, cette croissance tant attendue après la dernière crise du COVID en 2020 !

Tant que ne seront pas éclaircies les questions sur l’ampleur réelle du conflit et sa durée, les investisseurs, fort légitimement, vont reporter leurs décisions et se réfugier vers les actifs « refuges » :  c’est le phénomène du « Fly to Quality » qui revient à chaque épisode de crise. On « vole » vers la qualité des actifs les moins risqués que sont les emprunts d’états et l’or notamment. L’année 2022 va donc être bien délicate pour les banquiers centraux, qui comptaient sur une croissance robuste pour faire passer leurs augmentations de taux permettant de juguler une inflation inquiétante !

À moyen terme rien ne change ?

Passés la stupeur des premiers jours et les soubresauts actuels qui risquent de durer plusieurs semaines, l’histoire de tous les conflits géopolitiques, même si elle ne doit pas nous exonérer du travail permanent d’analyse du présent, nous incite à faire le dos rond financièrement et à ne pas prendre de décisions hâtives en pleine crise. Rester sur ses positions permet de bénéficier des revalorisations plus fortes post crises (à 6 – 12 mois) dans 90% des cas.

D’où l’adage boursier : « acheter au son du canon, vendre au son du clairon » qui se comprend bien lorsque l’on visualise le graphique largement publié cette semaine dans la presse financière :

Source : Edmond de Rotschild Asset Management ; Bloomberg

Que faire dans cette période ?

Dans un premier temps, nous ne conseillerons pas (sauf à disposer d’un horizon de placement réellement supérieur à 5 ans) d’acheter ou de prendre de nouvelles décisions en pleine crise. Il sera toujours temps de réinvestir pour les plus audacieux au fil de l’eau, et en plusieurs fois, une fois les contours de la crise actuelle mieux définis.

Aussi sera-t-il toujours utile de se projeter à moyen-long terme pour tout investisseur. Or à cet horizon, l’analyse globale qui nous dit que nous sommes en milieu de cycle d’expansion mondiale n’est pas invalidée par le conflit russo-ukrainien.

Comme nous l’avons vu il y aura des conséquences, des changements de rythme, qui n’étaient pas prévus.  Mais le schéma principal reste celui d’un retour (post crise Covid) à plus de croissance dans les prochaines années, avec un retour de l’inflation à maîtriser autour de 2% par an à moyen terme (passé le pic actuel lié à la sortie du Covid).

D’ailleurs une simple question à se poser à soi-même est révélatrice : ce que j’achète coutera plus ou moins cher à la fin de l’année ? 

  • Dans cette période de forte volatilité nous rechercherons de préférence les actifs et les zones les plus stables :
  • Éviter les pays émergents (inflation, dettes, risques sociaux…)
  • Au sein des pays occidentaux : privilégier plus que jamais la zone américaine au détriment de la zone euro impacté par le conflit.
  • On peut aussi miser sur l’Asie et la Chine, bien éloignées du nouveau risque géopolitique européen
  • Les cours de l’énergie et des matière premières notamment agricoles devraient continuer monter à court terme.

Conscient qu’il y a un certain cynisme à n’évoquer ici que les aspects économiques et financiers d’un drame humain, politique et social qui se déroule sous nos yeux, chacun pourra, comme votre serviteur, exprimer sa compassion, sa colère et ses opinions et sentiments sur l’attaque russe en Ukraine dans d’autres réseaux et tribunes plus adaptés… Tant il est vrai que ces évènements ne peuvent se satisfaire du seul filtre d’analyse économique.