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Retour de l’inflation : comment adapter votre stratégie d’investissement ?

Depuis quelques semaines, un nouveau phénomène vient questionner les stratégies d’investissement : le retour de l’inflation. Sans remettre en cause les fondements de nos analyses précédentes, il convient de revisiter et d’adapter vos placements à cette nouvelle donne.

L’inflation post Covid 19 est-elle conjoncturelle ou durable ?

De nombreux facteurs expliquent le retour de l’inflation à des niveaux que nous n’avions pas connu depuis 20 ans : +2,8 % en France, +6 % aux États-Unis en rythme annuel. Certains sont directement liés à la conjoncture post covid et devraient s’estomper dans quelques mois. Il s’agit notamment des pénuries sur certaines matières premières et du phénomène d’engorgement logistique. Tout cela créant un déséquilibre offre/demande qui entraine une augmentation des prix.

En revanche d’autres facteurs sont plus durables : il s’agit des nombreux investissements de moyen/long terme qui s’engagent actuellement (infrastructures , mutation des entreprises vers le digital et l’éco-responsable notamment, secteurs de la santé et de la sécurité, etc). Ces derniers feront persister une inflation plus forte qu’avant Covid pendant plusieurs années. Ce qui nous fait dire qu il faut désormais compter sur une inflation structurelle dans nos prévisions.

Cependant, les fondamentaux que nous évoquions précédemment dans ces lignes d’une reprise forte (2021) puis d’une normalisation de la croissance (2022-2023) demeurent inchangés. La seule chose qui pourrait réellement remettre en cause ce scénario central serait une trop brusque remontée des taux d’intérêts. Les banques centrales ont donc plus que jamais les clé de la bonne poursuite de la reprise. Cette dernière dépend du rythme avec lequel elles vont augmenter leur taux. Ceci dans le but de juguler l’inflation et la maintenir au taux le plus favorable pour l’économie.

Que faire dans ce contexte ?

De nombreux actifs profitent déjà du retour de l’inflation au premier rang desquels les actifs tangibles comme les Actions et l’Immobilier.

— Concernant les Actions

En toute logique lorsque la croissance est de 4% (prévisions OCDE et FMI pour la croissance mondiale en 2022) et que le taux de dividende moyen est de 2,5%, un investissement en actions devrait au moins rapporter 6,5% en moyenne en 2022.

— Concernant l’Immobilier

En plus de la rareté et de la pénurie de biens dans certaines régions, il convient de rappeler que les loyers sont indexés sur des indices locatifs qui eux même suivent très directement les chiffres de l’inflation. Donc mécaniquement l’immobilier devrait continuer à s’apprécier et les loyers également dans les prochains mois. Les prix sont actuellement tirés vers les sommets en raison des taux d intérêts historiquement bas. Lorsque le crédit coute moins de 1% pour un emprunt sur 20 ans, les biens se vendent plus chers. Donc là encore ce qui pourrait remettre en cause le cycle inflationniste serait une forte remontée des taux d’intérêts. Il faudrait donc compenser par une baisse des prix pour conserver le même effort de remboursement pour les acheteurs.

En revanche, il convient d’éviter les positions en cash qui ne rapportent plus rien actuellement car les taux sont encore très bas. Ainsi que les placements en obligations d’État qui elles vont se déprécier à chaque augmentation de taux d’intérêts.

Premier bilan 2021 et quels fonds choisir pour 2022 ?

Nous reviendrons plus longuement sur ce point dès notre prochaine newsletter en janvier, mais d’ores et déjà nous pouvons mettre à l’honneur les véhicules d’investissement qui, tout en étant cohérent avec notre vision pour 2022 ont déjà particulièrement bien performé en 2021 (performances depuis le 1er janvier) :

— Pour une gestion plutôt équilibrée et avec un biais prudent :

  • LE FONDS « AVENIR CROISSANCE PATRIMOINE » : + 7.38 %

À privilégier comme ligne de fond de portefeuille car il s’adapte aux fluctuations de marchés. Un maximum d’actions compris entre 0% et 50%.

— Pour une gestion immobilière à long terme :

  • LA SCPI ALTIXIA CADENCE XII
  • LA SCPI FRANÇAISE ÉPARGNE FONCIÈRE
  • LA SCPI PIERVAL SANTÉ
  • LA SCPI LF EUROPIMMO pour l’avantage fiscal lié à l’immobilier européen.

— Pour une gestion intermédiaire et protégée au terme : des structurés sur mesure pour nos clients.

Tous les porteurs de parts du fonds One Step 2019 ont été remboursés dès la deuxième année avec un gain de +12% nets de frais financiers. Soit +12% entre novembre 2019 et novembre 2021 ! Nous vous proposerons dès janvier 2022 un produit similaire avec 6% de gain annuels. De plus, une forte protection de votre capital.

Enfin, pour ceux qui souhaitent défiscaliser en dernière minute, vous pouvez toujours ouvrir un PER ou effectuer un versement complémentaire sur votre Plan Epargne Retraite déjà ouvert (jusqu’au 31 décembre, disponible chez NORTIA , GENERALI, BNP PARIBAS CARDIF et SWISS LIFE notamment). Vous pouvez aussi investir au capital de PME Françaises innovante. Ceci au travers du FCPI ALTO INNOVATION 2021 par exemple (25% du montant investi en réduction d’impôts sur les revenus 2021).

En attendant permettez-moi de vous souhaiter d’excellentes fêtes de fin d’année. Rendez vous en 2022 pour poursuivre notre accompagnement en visant la continuité des bons résultats de 2021 !

Le projet de loi de finances pour l’année 2022 : découvrez les mesures proposées.

Quelles sont les principales mesures ?

Comme chaque fin d’année, le projet de loi de finances comporte certaines mesures qui peuvent impacter vos stratégies patrimoniales. La revalorisation du barème de l’impôt sur le revenu est reconduite. De même pour la sécurisation du crédit d’impôt pour services à la personne. Les indépendants et les chefs d’entreprise sont les plus concernés par les nouveautés fiscales. Le gouvernement a récemment présenté un ambitieux plan de soutien aux travailleurs indépendants. Certaines mesures ont été reprises dans le projet de loi de finances pour 2022.

— Les mesures à destinations de tous les contribuables

Revalorisation du barème de l’impôt sur le revenu

Dans le projet de loi de finances pour 2022, le barème de l’impôt pour la taxation de vos revenus 2021 est, comme chaque année, revalorisé (+1,4% cette année) en fonction de l’inflation. Concrètement, cela décale l’entrée dans les tranches les plus élevées du barème. Par exemple, l’entrée dans la tranche d’imposition à 30 % se fera à 26 071€ au lieu de 25 711€. Cette nouvelle grille sera utilisée pour votre déclaration de revenus 2022… Sous réserve que le projet de loi de finances soit adopté en l’état.

Corrélativement, les barèmes de taux neutre du prélèvement à la source sont revalorisés dans les mêmes proportions.

Services à domicile : sécurisation du crédit d’impôt pour les prestations réalisées à l’extérieur de votre domicile

Les sommes versées à un salarié à domicile ouvrent droit à un crédit d’impôt égal à 50% de la dépense. Jusqu’à présent, subsiste un doute quant à l’éligibilité à ce crédit d’impôt des prestations réalisées à l’extérieur de votre domicile.  En effet, il existait une tolérance de l’administration fiscale pour que vos dépenses soient prises en compte, quand bien même elles étaient réalisées en dehors de votre domicile, si elles étaient comprises dans une offre de services incluant un ensemble d’activités effectuées à domicile. Cependant, une décision du Conseil d’Etat avait annulé cette « tolérance ». Ainsi seules les sommes versées au titre de services rendus à votre domicile étaient éligibles au crédit d’impôt. Puis, le gouvernement avait finalement indiqué que les « services extérieurs » demeuraient éligibles au crédit d’impôt. Afin de mettre un terme à ce feuilleton et de sécuriser ce dispositif, le projet de loi prévoit d’inscrire ce principe dans la loi. Ainsi, un certain nombre de dépenses resteraient éligibles sans ambiguïté : par exemple, l’accompagnement d’enfants à l’école, l’aide à la mobilité et au transport de personnes ayant des difficultés de déplacement à l’extérieur du domicile, la livraison de repas à domicile, ou encore la téléassistance et visio assistance.

— Les mesures à destination des indépendants

Allongement des délais d’option pour le régime réel

Au travers d’une entreprise individuelle ou d’une société non soumise à l’impôt sur les sociétés, vous avez le choix. Lorsque votre chiffre d’affaire n’excède pas certaines limites, vous êtes soumis de plein droit au régime des microentreprises. Vous pouvez néanmoins opter, dans un certain délai, pour le régime réel d’imposition. Ceci vous permet de déterminer votre bénéfice imposable en déduisant vos charges réelles, et non plus de façon forfaitaire.

L’objectif  du projet de loi de finances est d’harmoniser et d’allonger les délais dont vous disposez pour exercer cette option ou, au contraire, y renoncer. Actuellement, la plupart de ces délais expirent le 1er février de l’année au titre de laquelle l’option s’applique. Vous pourriez dorénavant opter pour le régime réel en même temps que votre déclaration des revenus de l’année précédente. Soit jusqu’au mois de mai de l’année au titre de laquelle l’option s’applique : vous auriez donc trois mois supplémentaires. Exemple : pour les revenus de l’année 2022, vous voulez bénéficier du régime réel d’imposition pour votre bénéfice. Actuellement, vous devez prendre l’option (pour le régime réel) avant le 1er février 2022. Si le projet de loi de finances se concrétise en l’état, vous pourrez prendre l’option jusqu’en mai 2022.

Exonération des plus-values de cession d’entreprise : en raison de la valeur

Si la valeur des biens transmis est inférieure à 300K€ : exonération totale de la plus value réalisée, sous conditions. Si la valeur des biens transmis est entre 300K€ et 500K€ : exonération partielle. Le projet de loi prévoit de rehausser ces seuils respectivement à 500 000€ et 1 000 000€. L’objectif est de permettre à de nombreux chefs d’entreprise de transmettre leur activité dans de bonnes conditions fiscales.

Exonération des plus-values de cession d’entreprise : départ en retraite

Pour votre départ en retraite : vous pouvez bénéficier d’un régime fiscal favorisant, lorsque vous cédez votre entreprise et/ou vos titres. Cela vous concerne également si vous êtes dirigeant d’entreprise et que vous cédez les titres de la société à l’impôt sur les sociétés que vous dirigez à l’occasion de votre départ en retraite. Dans le premier cas, vous pouvez bénéficier de l’exonération de la plus-value réalisée à cette occasion, sous certaines conditions. Dans le second cas, vous bénéficiez potentiellement d’un abattement de 500 000 € sur la plus-value dégagée lors de la vente des titres. Pour cela, la principale condition est de cesser toute fonction et faire valoir vos droits à retraite dans les deux années qui précèdent ou suivent la cession. 

Le projet de loi prévoit d’allonger ce délai à 3 ans si vous faites valoir vos droits à retraite entre le 1er janvier 2019 et le 31 décembre 2021 et que vous n’avez pas encore vendu.

Toutes ces mesures vont plutôt dans le sens de l’allégement des contraintes fiscales, surtout pour les chefs d’entreprise. L’objectif est, en effet, de faciliter la reprise économique suite à la crise sanitaire. Pour l’instant, ce n’est qu’à l’état de projet, il convient d’attendre le vote définitif de la loi de finances pour 2022 avant d’envisager de nouvelles stratégies patrimoniales en lien avec ces mesures. Notre équipe se tient à votre entière disposition pour en discuter ensemble, autour d’un café.