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Un été sous le signe de la patience

Les évolutions de l’économie et du coronavirus incitent à adopter une certaine humilité. Pendant cette période estivale, nous manquons encore de vision à court terme.

Accepter cet état de fait temporaire nous empêche d’établir des prévisions fiables et nous permet d’éviter certaines erreurs. Aussi, de maintenir le cap de nos investissements sur des horizons de placements constructifs (moyen et long terme).

Sur le front de la crise sanitaire

Sur le front sanitaire, force est de constater que la crise dure plus longtemps. En attendant d’avoir un vaccin, un ralentissement progressif de la propagation partout dans le monde nous rendrait plus optimiste. Or, si les courbes sont très favorables en Chine et en Europe où le déconfinement raisonnable et progressif permet une réelle reprise de l’activité économique, il n’en est pas de même pour d’autres zones géographiques.

Aux États-Unis notamment, faute d’avoir été suffisamment patients dans leur déconfinement, ou suffisamment rigoureux dans leurs mesures de confinement, une trentaine d’États sur 50 vivent une augmentation du nombre de cas depuis la mi juin. Certains vont devoir donc reconfiner quelques semaines de plus, repoussant d’autant la pleine reprise économique.

Finalement là aussi le manque de patience initial fera perdre du temps dans la résolution de cette crise sans modèle.

États-Unis : nouveaux cas de COVID et décès/jour (moyenne de 7 jours)

La reprise est donc impactée négativement après avoir été très positive aux mois d’avril et mai 2020. Les scénarios les plus optimistes sont décalés et la patience est de mise même pour les plus actifs.

Sur le front de l’activité économique

Il est trop tôt pour dire quel sera l’impact économique au sortir de cette crise. Cela dépend évidemment de sa gestion par l’ensemble des acteurs. Au premier rang, nos gouvernants (pour les mesures budgétaires) et nos banques centrales (pour les mesures monétaires et de crédits).

En France, l’activité économique était repartie à 85% en juin.
Ce qui est certain c’est que nous allons constater au fil des prochains mois un décalage plus important entre la réalité économique, la réalité monétaire et financière. Ce décalage entre un monde économique touché par des licenciements et des faillites pour cause d’arrêt brutal et un monde financier stable ou en croissance, inondé de liquidités, qui anticipe la sortie de crise, s’explique par les mesures d’aides publiques exceptionnelles par leur ampleur, qui visent à faire en sorte que « le malade (comprenez nos économies) ne meurt pas guéri ».

Dans ce contexte vers quels investissements se diriger et à quel rythme ?

Reprenons les trois critères que je vous propose de suivre depuis le début de cette pandémie et qui demeurent pertinents pour se faire une opinion :

  1. La capitulation a-t-elle eu lieu sur les marchés financiers ?
    La réponse est OUI, avec une baisse de près de 40% en Février/Mars 2020 et même si d’autres « jambes de baisse » peuvent avoir lieu cet automne.
  2. Les mesures budgétaires et économiques sont-elles adaptées à la gravité de la crise ?
    Là encore la réponse est OUI. 19 000 milliards d’aides aux économies sont à la hauteur pour passer le cap. (du jamais vu !)
  3. Le pic de l’épidémie a-t-il été atteint, plus particulièrement aux États-Unis ?
    Nous y sommes presque, mais pas encore complètement. Il faut encore patienter quelques semaines voire plus avant de se fixer sur ce point crucial pour l’économie mondiale.

Aussi le troisième critère n’étant pas complètement validé, la patience s’impose avant de reprendre des investissements plus dynamiques. Cependant dans une logique à 3/ 5 ans la conjoncture actuelle incite à s’intéresser aux fonds thématiques qui profiterons des grandes tendances à suivre désormais :

  • La transition numérique
  • La transition écologique et énergétique
  • Les fonds ISR (Investissement Socialement Responsable) et les entreprises ESG (label de qualité Environnementale, Sociétale, de Gouvernance interne)

Enfin rappelons les fondamentaux en matière d’investissement particulièrement utiles en 2020 :

  • Ne pas oublier la diversification immobilière grâce aux obligations immobilières dédiées, OPCI et SCPI (pierre papier).
  • Une fois n’est pas coutume préférer à court terme l’Europe aux États-Unis.
  • Utiliser le fonds de gestion flexible : Avenir Croissance Patrimoine

Investissez sur la durée en plusieurs fois au lieu de miser absolument sur un seul point d’entrée, surtout tant que la volatilité est élevée.

Utilisez les options de « stoploss relatif » (seuil limite permettant un désinvestissement automatique pour sécuriser votre placement en cas de baisse des marchés).

Restant à votre disposition pour échanger sur votre situation personnelle, permettez-moi également de partager avec vous l’expression de toute ma sympathie à ceux qui souffrent ou risquent de souffrir dans les prochaines semaines des effets de cette pandémie sur leur santé mais aussi sur leurs revenus ou leur travail. Je pense particulièrement à nos amis et connaissances en France et aux Etats-Unis.