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Une rentrée économique si particulière…

C’est la rentrée ! Le moins que l’on puisse dire est que nous vivons une période inédite. De nombreuses interrogations naissent auprès des investisseurs.

Les économies souffrent, les marchés tiennent :

Le paradoxe le plus marquant est la dichotomie constatée entre des nouvelles anxiogènes sur le front de l’activité économique et l’évolution de la crise sanitaire ; de l’autre des marchés financiers qui se comportent bien et résistent a toutes les mauvaises nouvelles. Il n’est pas question de nier la réalité difficile que nos économies et nos sociétés vont encore connaître.

La baisse brutale de l’activité du printemps est suivie par une reprise certes réelle mais moins rapide et moins importante que la chute initiale (on parle de reprise en forme de racine carrée ou de V asymétrique). Si les marchés tiennent et connaissent une réelle revalorisation depuis avril c’est en raison des milliards d’aides publiques qui ont été déclenchées par les gouvernements et les banques centrales.

L’afflux de liquidités, la coordination des plans de relances et la sortie correcte du confinement rendent les acteurs fondamentalement positifs à moyen terme. Le scénario principal est que le retour à la normale finira par avoir lieu (courant 2021 ?), et que l’on ne souhaite pas rater l’intégralité des hausses futures en étant complètement désinvesti.

En attendant, la FED a décidé de maintenir ses taux bas même en cas de retour de l’inflation aux États-Unis en 2021. L’été aura finalement été synonyme de statut quo sur les principales classes d’actifs. Les seules hausses notables étant l’or , les GAFAM (technologiques américaines) et l’Euro contre Dollar. Ce dernier point ayant favorisé les fonds de pays émergents endettés en dollars.

Une nouvelle phase incertaine d’ici à novembre :

C’est désormais une nouvelle phase d’incertitude toujours liée à l’évolution du Covid 19 qui s’ouvre devant nous. Elle devrait durer jusqu’à début novembre avec en ligne de mire les élections présidentielles américaines du mardi 3 novembre. Dans cette période qui pourrait connaître une forte volatilité, il semble raisonnable de rester prudents. Les investisseurs à moyen/long terme choisiront de préférence les secteurs et thèmes porteurs actuellement :

  • Technologiques américaines,
  • Sécurité,
  • Santé,
  • Certaines matières premières,
  • Le numérique,
  • L’écologie,
  • La Transition énergétique,
  • Les fonds ISR en général (investissement socialement responsable).

Enfin, comme nous le faisons depuis le début de cette crise, je vous propose de nouveau de questionner les trois critères à suivre et qui demeurent pertinents pour répondre à la question suivante : quand devrais-je prendre plus de risques ?

  1. La capitulation a-t-elle eu lieu sur les marchés financiers ?
    La réponse reste oui.
  2. Les mesures budgétaires et économiques sont-elles adaptées à la gravité de la crise ?
    Là encore la réponse est oui
  3. Le pic de l’épidémie a-t-il été atteint, plus particulièrement aux États-Unis ?
    Les dernières informations provenant des États-Unis mais aussi d’autres pays comme l’Inde sont moins bonnes qu’espérées. Le plus réaliste, mais qui risque de demander encore plusieurs mois de patience, consiste à attendre la diffusion d’un vaccin à grande échelle, permettant d’écarter tout nouveau recours à des restrictions économiques et autres confinements.

Dans l’espoir que ce temps arrive rapidement et que nous puissions enfin retrouver la voie d’un certain optimisme je vous souhaite la meilleure des rentrées possibles…

Un été sous le signe de la patience

Les évolutions de l’économie et du coronavirus incitent à adopter une certaine humilité. Pendant cette période estivale, nous manquons encore de vision à court terme.

Accepter cet état de fait temporaire nous empêche d’établir des prévisions fiables et nous permet d’éviter certaines erreurs. Aussi, de maintenir le cap de nos investissements sur des horizons de placements constructifs (moyen et long terme).

Sur le front de la crise sanitaire

Sur le front sanitaire, force est de constater que la crise dure plus longtemps. En attendant d’avoir un vaccin, un ralentissement progressif de la propagation partout dans le monde nous rendrait plus optimiste. Or, si les courbes sont très favorables en Chine et en Europe où le déconfinement raisonnable et progressif permet une réelle reprise de l’activité économique, il n’en est pas de même pour d’autres zones géographiques.

Aux États-Unis notamment, faute d’avoir été suffisamment patients dans leur déconfinement, ou suffisamment rigoureux dans leurs mesures de confinement, une trentaine d’États sur 50 vivent une augmentation du nombre de cas depuis la mi juin. Certains vont devoir donc reconfiner quelques semaines de plus, repoussant d’autant la pleine reprise économique.

Finalement là aussi le manque de patience initial fera perdre du temps dans la résolution de cette crise sans modèle.

États-Unis : nouveaux cas de COVID et décès/jour (moyenne de 7 jours)

La reprise est donc impactée négativement après avoir été très positive aux mois d’avril et mai 2020. Les scénarios les plus optimistes sont décalés et la patience est de mise même pour les plus actifs.

Sur le front de l’activité économique

Il est trop tôt pour dire quel sera l’impact économique au sortir de cette crise. Cela dépend évidemment de sa gestion par l’ensemble des acteurs. Au premier rang, nos gouvernants (pour les mesures budgétaires) et nos banques centrales (pour les mesures monétaires et de crédits).

En France, l’activité économique était repartie à 85% en juin.
Ce qui est certain c’est que nous allons constater au fil des prochains mois un décalage plus important entre la réalité économique, la réalité monétaire et financière. Ce décalage entre un monde économique touché par des licenciements et des faillites pour cause d’arrêt brutal et un monde financier stable ou en croissance, inondé de liquidités, qui anticipe la sortie de crise, s’explique par les mesures d’aides publiques exceptionnelles par leur ampleur, qui visent à faire en sorte que « le malade (comprenez nos économies) ne meurt pas guéri ».

Dans ce contexte vers quels investissements se diriger et à quel rythme ?

Reprenons les trois critères que je vous propose de suivre depuis le début de cette pandémie et qui demeurent pertinents pour se faire une opinion :

  1. La capitulation a-t-elle eu lieu sur les marchés financiers ?
    La réponse est OUI, avec une baisse de près de 40% en Février/Mars 2020 et même si d’autres « jambes de baisse » peuvent avoir lieu cet automne.
  2. Les mesures budgétaires et économiques sont-elles adaptées à la gravité de la crise ?
    Là encore la réponse est OUI. 19 000 milliards d’aides aux économies sont à la hauteur pour passer le cap. (du jamais vu !)
  3. Le pic de l’épidémie a-t-il été atteint, plus particulièrement aux États-Unis ?
    Nous y sommes presque, mais pas encore complètement. Il faut encore patienter quelques semaines voire plus avant de se fixer sur ce point crucial pour l’économie mondiale.

Aussi le troisième critère n’étant pas complètement validé, la patience s’impose avant de reprendre des investissements plus dynamiques. Cependant dans une logique à 3/ 5 ans la conjoncture actuelle incite à s’intéresser aux fonds thématiques qui profiterons des grandes tendances à suivre désormais :

  • La transition numérique
  • La transition écologique et énergétique
  • Les fonds ISR (Investissement Socialement Responsable) et les entreprises ESG (label de qualité Environnementale, Sociétale, de Gouvernance interne)

Enfin rappelons les fondamentaux en matière d’investissement particulièrement utiles en 2020 :

  • Ne pas oublier la diversification immobilière grâce aux obligations immobilières dédiées, OPCI et SCPI (pierre papier).
  • Une fois n’est pas coutume préférer à court terme l’Europe aux États-Unis.
  • Utiliser le fonds de gestion flexible : Avenir Croissance Patrimoine

Investissez sur la durée en plusieurs fois au lieu de miser absolument sur un seul point d’entrée, surtout tant que la volatilité est élevée.

Utilisez les options de « stoploss relatif » (seuil limite permettant un désinvestissement automatique pour sécuriser votre placement en cas de baisse des marchés).

Restant à votre disposition pour échanger sur votre situation personnelle, permettez-moi également de partager avec vous l’expression de toute ma sympathie à ceux qui souffrent ou risquent de souffrir dans les prochaines semaines des effets de cette pandémie sur leur santé mais aussi sur leurs revenus ou leur travail. Je pense particulièrement à nos amis et connaissances en France et aux Etats-Unis.

Redynamiser maintenant ou attendre encore ?

Depuis cet hiver, sur le plan de la pandémie comme des marchés financiers, de nouvelles opportunités et interrogations se dessinent. Voici les éléments qui peuvent aider à la prise de décisions en ce 24 Avril 2020. À l’heure où chaque investisseur vit sa situation comme entre deux eaux : redynamiser maintenant ou attendre encore ?

Évolution de la crise sanitaire

Ce que nous savons :

Ces 15 derniers jours, la pandémie a poursuivi son développement vers l’ouest. L’Europe et les États-Unis sont les zones les plus touchées. Nous atteignons un pic et les prochaines semaines seront consacrées à la façon d’en sortir. Comment reprendre les activités sociales et économiques, plutôt que de subir le décompte quotidien macabre des nouveaux cas et décès ?

La probabilité est désormais forte pour que, même progressivement, un déconfinement se généralise en Mai/Juin 2020.

Ce que nous ne savons pas :

Dans cette période extraordinaire (au sens premier du terme) d’arrêt brutal de l’économie, il reste encore malheureusement bien des interrogations sur ce virus, qui laissent autant d’inconnues à nos équations de reprise. Nous ne savons pas quand précisément le reflux de la pandémie permettra un retour réel à l’activité « normale ».

Nous ignorons si le risque de 2ème vague est significatif. Le virus ressurgira à l’automne, ou la saison prochaine, ou pas du tout ? Enfin nous ne savons pas quand nous bénéficierons d’un vaccin. C’est le seul réel changement majeur sur le front sanitaire, qui permettra de dire que la crise est derrière nous.

Evolution des conséquences économiques

Ce que nous constatons / ce qui pose question :

Entre les éternels pessimistes qui s’en donnent à cœur joie et les toujours trop optimistes par ignorance ou par intérêt, il est difficile d’appréhender objectivement les conséquences économiques et financières.

Cependant, le FMI peut nous aider à y voir un peu plus clair par sa vision globale et indépendante. En résumé, le scénario central qui ressort est celui d’une reprise des économies dès cet été.

Ainsi, la baisse inédite de la croissance mondiale serait de -3 % en 2020 (après un +2,9% en 2019). Mais elle serait suivie immédiatement d’une forte reprise dès 2021 avec une prévision à + 5,8% sur le monde.

En fonction de votre vision personnelle et selon votre degré de pessimisme ou d’optimisme, je vous propose de placer votre curseur un peu en dessous ou un peu au-dessus de ces chiffres. Ce ne sont que des prévisions à un stade encore peu avancé du processus de reprise. Mais ils ont le mérite de nous donner un cadre de référence sérieux à actualiser au fil des semaines.

Dans ce contexte, vers quels investissements se diriger et à quel rythme ?

Reprenons les trois critères (cf. dernier article) qui demeurent pertinents pour se faire une opinion :

La capitulation a-t-elle eu lieu sur les marchés ?

La réponse est oui. Aujourd’hui, le risque de retrouver le point bas de mi-mars ne peut pas être tout à fait exclu. Il s’éloigne de semaine en semaine. Le meilleur indicateur venant à l’appui de ce raisonnement étant la baisse de la volatilité (passée de 80 à 34).

Cela ne veut pas dire que les fluctuations vont s’arrêter et nous sommes encore loin d’un retour à la normale (où la volatilité serait inférieure à 20).

De plus, en réinvestissant aujourd’hui il faut être conscient que l’on peut à court terme être perdant car comment être sûr que la valorisation actuelle des actions prend en compte les répercussions économiques qui ne se voient pas actuellement ?

Un décalage de plusieurs mois est par exemple prévisible entre l’arrêt brutal de toute l’économie en mars et la ré- actualisation à la baisse des carnets de commandes des entreprises en septembre.

Les mesures budgétaires et économiques sont-elles adaptées à la gravité de la crise ?

Là encore la réponse est oui. Semaine après semaine nous constatons que les aides publiques sont massives et s’adaptent effectivement à l’ampleur des besoins, même si cela ne signifie pas qu’ elles les couvriront tous dans leur intégralité.

Le choix politique semble unanime et partagé par tous les pays qui en ont les moyens : un endettement à long terme accru afin de passer plus rapidement le cap.

Le pic de l’épidémie a-t-il été atteint, plus particulièrement aux États-Unis ?

La réponse est : oui nous y sommes ! Le vrai feu vert, le plus pertinent de l’ensemble des analyses, demeure le fait que nous ayons derrière nous l’impact sanitaire du virus aux États-Unis (qui sont plus que jamais l’économie à suivre tant elle impacte toutes les autres).

« Des chiffres montrant une diminution du nombre de nouveaux cas aux États-Unis seront raisonnablement un bon signal pour revenir à l’achat et redynamiser ses investissements », écrivions-nous précédemment.

Or, depuis 3 semaines la situation a considérablement évolué. Désormais le pic est atteint aux États-Unis (mi avril – fin Avril) qui sont pleinement et dramatiquement touchés avec près de 40 000 morts. Si le nombre de décès sera sans doute supérieur à 65 000 , les chiffres montrent désormais une décroissance du nombre de nouveaux cas.

Les Etats-Unis vont donc réouvrir leurs États et leur économie, progressivement certes, mais culturellement et pour de nombreuses raisons liées à leur modèle de société, il y a fort à parier que cela reparte plus vite et plus fort la bas qu’en Europe par exemple (même si l’Europe deconfinera plus tôt).

Vers quels investissements se diriger, à quel rythme ?

La période à venir va être favorable aux investissements en actions et sur certains fonds obligataires, pour peu que vous disposiez d’un horizon de placement constructif de 3 à 5 ans.

  • Commencer par des fonds de grandes capitalisations internationales, vous offrant la liquidité nécessaire en ces temps troublés,
  • Ne pas aller systématiquement vers les titres qui ont le plus souffert, il ne s’agit en aucun cas d’une garantie de reprise plus forte,
  • Ne pas oublier la diversification immobilière grâce aux obligations immobilières dédiées , OPCI et SCPI (pierre papier).
  • Préférer l’Europe et les États Unis au moins dans un premier temps,
  • Utiliser le fonds de gestion flexible : Avenir Croissance Patrimoine
  • Investissez sur la durée en plusieurs fois au lieu de miser absolument sur un seul point d’entrée.
  • Utilisez les options de stoploss relatif (seuil limite permettant un désinvestissement automatique pour sécuriser votre placement en cas de baisse des marchés).

De nouvelles opportunités :

Au fil des semaines, cette crise inédite sur les marchés financiers pourrait également faire naître des opportunités. Des circonstances tout à fait exceptionnelles et certaines mesures étatiques pourront vous être proposées.

Il s’agit notamment :

  • D’utiliser le point d’entrée très favorable sur les fonds d’obligations d’entreprises ayant une date fixe (2023/2024 de préférence).
  • De tirer parti de l’exceptionnelle correction de certains titres et indices pour investir sur certains produits structurés. Ils offrent une forte protection ou une rentabilité accrue (en fonction de votre profil de risque et de la durée dont vous disposez pour réaliser un placement constructif).

Toute l’équipe du Groupe Sarro est à votre disposition pour échanger sur votre situation personnelle et professionnelle. Plus que jamais, nous sommes mobilisés et à l’écoute de chacun pour rassurer, organiser et anticiper. Vous pouvez contacter votre conseiller personnel sur sa ligne directe ou nous envoyer un e-mail.

Évolution de la situation économique mondiale.

Après un premier état des lieux il y a 7 jours, nous continuons de vous apporter une information claire et précise sur l’évolution de l’économie mondiale et sur vos placements financiers.

Les marchés gagnés par la sinistrose capitulent.

Alors que la France et l’Europe deviennent le centre de l’épidémie, il convient de remettre au centre de nos analyses la raison et le sang-froid. Certains comportements sont guidés par l’irrationalité.

Cette dernière se trouve notamment dans les valorisations de certaines entreprises et de certains fonds. Nous le savons par expérience, ils ne veulent plus rien dire aujourd’hui.

La chute de l’activité économique prévue dans les prochaines semaines à cause des confinements et restrictions de transports explique la baisse actuelle des marchés actions.

  • -35% pour le CAC 40 depuis le début de l’année, contre +26% en 2019.

La baisse a été à la fois brutale et rapide. Si l’on peut désormais la juger très exagérée dans une vision à moyen/ long terme, il est encore trop tôt pour affirmer qu’elle est complètement achevée.

Si l’on peut raisonnablement penser que nous sommes proches du plancher, le point bas ne sera définitivement atteint que lorsque la courbe d’expansion du virus s’aplatira. Puis, que nous observerons la décrue du nombre de cas.

Les enjeux à court terme

Dans les semaines forcément particulières que nous allons vivre, les enjeux sont multiples : avant tout, réussir à enrayer l’épidémie.

Sur ce point, les dernières mesures prises par la plupart des pays d’Europe et aux États-Unis (confinements rendus obligatoires) vont dans le bon sens et finiront par porter leurs fruits.

Une fois encore, nous savons que cette crise aura une durée relativement courte. La fin de l’épidémie est une chose certaine. Mais nous ne savons pas encore exactement quand cela se produira. Quelques semaines, quelques mois encore à attendre et qui laissent planer le doute sur des marchés qui en ont horreur…

En deuxième lieu : gérer la chute de l’activité économique à court terme. Au mieux afin de permettre une reprise forte et rapide, même si elle sera sûrement graduelle.

Sur ce point, les mesures financières et d’aides budgétaires sont à la hauteur.

  • 700 milliards pour la FED (États-Unis)
  • 500 milliards pour l’Allemagne
  • Au moins 300 milliards pour la France (15 et 16 mars)
  • Sans compter les aides de la BCE.

Tout est mis en œuvre pour que le tissu économique survive à la chute temporaire d’activité. Également pour que les acteurs soient encore bien vivants et en place pour incarner et réaliser la reprise.

Enfin, il s’agit pour l’ensemble des acteurs : citoyens, épargnants, investisseurs, entreprises, gouvernants de faire preuve de résilience. Ceci pour sortir au mieux de cette crise. Les français, les américains et d’autres peuples ont montré par le passé qu’ils savaient ne pas céder à la panique.

Les raisons de garder espoir et que faire dans ce contexte :

Tout d’abord, tout comportement qui serait actuellement vendeur est à proscrire, cela équivaudrait à céder à un sentiment de panique.

En effet, vu la rapidité de la baisse, les niveaux sont anormalement bas. La meilleure conduite à tenir est de faire le dos rond, la reprise n’étant qu’une question de temps. À ce sujet, l’évolution des marchés asiatiques est encourageante. Leur situation s’améliore déjà depuis que les cas de coronavirus diminuent.

Pour ceux qui ont un besoin urgent de liquidités, le meilleur conseil reste les solutions de crédits temporaires. Le temps que les valorisations redeviennent « normales » sur leurs placements. Ceci d’autant plus que les taux de crédits sont historiquement faibles. Les contrats de placements, sans être désinvestis peuvent servir de garantie à une avance de trésorerie ou à un crédit.

Une fois le retour à la normale, il sera toujours temps de solder la ligne de crédit adossée avec le placement, sans avoir vendu au plus bas.

Pour ceux qui souhaitent profiter des opportunités créées par ces valorisations :

  • Toujours avoir à l’esprit que l’on n’attrape pas à pleine main un couteau en train de tomber,
  • Avoir du temps devant soi, se donner un horizon de temps constructif, ne pas être seulement sur la liquidité,
  • Soyez très sélectifs et prenez conseil auprès de votre conseiller habituel,
  • Dans un premier temps, il parait de bon sens de privilégier les grandes capitalisations offrant la liquidité suffisante. Ainsi qu’une bonne visibilité à moyen/long terme et qui sont exagérément en baisse actuellement,
  • L’idéal, nous ne le répèterons jamais assez, est d’investir en plusieurs fois, de façon progressive. Rendre votre épargne dynamique, sur une période de 12 à 24 mois.

Enfin, même si à ce jour cela semble prématuré, il ne fait pas de doute comme promis précédemment, que nous disposerons dans les prochaines semaines de nouvelles opportunités nées de la baisse actuelle. Nous vous les proposerons le moment venu, afin d’améliorer l’évolution de vos placements.

Nous restons plus que jamais à votre écoute et vous pouvez compter sur le dévouement de notre équipe dans cette période difficile.

L’impact du Covid 19 sur vos placements et le point sur l’économie en cette période de pandémie.

Les deux semaines que nous venons de vivre sur les marchés furent les plus correctrices depuis 12 ans. Une baisse rapide, supérieure à 20% sur les principaux indices.

La séance de capitulation observée lundi 9 mars sur les marchés ne fait que conforter les prises de positions précédentes. Les règles de conduites demeurent inchangées. Un changement de scénario pour sortir d’une crise en U, dans quelques mois, prolonge la zone d’incertitude pour les investisseurs.

Cependant, il convient de relativiser la correction actuelle en la situant dans un contexte plus long. Il suffit pour cela de garder à l’esprit que si le CAC 40 baissait de 21% à son plus bas depuis début janvier à la clôture du 9 mars, cela se produit après une hausse de 26% en 2019.

A-t-on touché le point bas le 12 Mars 2020 ?

La véritable capitulation (au sens technique du terme) intervenue lundi pourrait légitimement inciter à le penser.

Lorsque l’on reprend l’historique des corrections boursières précédentes et que l’on prend en considération les niveaux actuels des principaux indices, il se trouve que nous sommes juste au-dessus de la limite du passage à un scénario de bear market (marché baissier durable, en moyenne 15 mois avant rebond de 24 mois).

Certes la remontée technique de ce jeudi 12 mars nous éloigne de cette perspective, mais il convient de surveiller les niveaux actuels dans les prochains jours si l’on veut se faire une meilleure idée de ce que seront les prochains mois. Donc, il est objectivement trop tôt pour se prononcer.

Un bon indicateur désormais facile à suivre car tellement médiatisé. Il consiste à suivre l’impact du coronavirus sur les États-Unis (25% de l’économie mondiale). Pour les investisseurs prudents, on pourra en effet considérer que le reflux du virus aux États-Unis marquera le début de la remontée sur les marchés financiers.

De quelle durée parle-t-on avant la reprise des indices boursiers ?

Le scénario admis est celui d’une correction en U, la question est de savoir combien de temps durera la période actuelle. Quelques semaines pour les plus optimistes, quelques mois pour les plus raisonnables. Difficile à ce jour d’avoir des certitudes.

Il est certain en revanche que nombre de mesures des banques centrales et des gouvernements vont intervenir dès cette semaine. Ceci afin de limiter l’impact de la crise sanitaire sur l’économie. Enfin, pour accélérer la reprise une fois le coronavirus derrière nous. Il s’agit notamment des baisses de taux d’intérêts mais aussi pour la première fois depuis longtemps de mesures d’aides budgétaires (desserrement des contraintes de déficits en 2020/2021 par exemple).

Il fait peu de doute que notamment aux États-Unis, Donald Trump va engager des mesures fiscales exceptionnelles et avec effet immédiat afin de sauver son bilan économique d’une crise qui pourrait bien lui faire perdre une ré-élection qui lui était promise début novembre.

Que faire dans ce contexte ?

Ces incertitudes sur la durée de vie du virus mettent les marchés dans une certaine expectative. Nous sommes amenés à renouveler nos conseils de bon sens en matière de gestion de patrimoine :

  • Diversifiez vos investissements,
  • Revenez sur les marchés de façon sélective, par paliers. Utilisez en utilisant des programmes de dynamisation progressive et en étalant vos versements sur 12 à 24 mois,
  • Restez à l’écoute des préconisations que nous ne manquerons pas de vous proposer en fonction de votre profil de risque,
  • modifier si besoin, en actualisant votre profil de risque, si vous souhaitez profiter de la conjoncture actuelle.

Zoom synthétique sur les SCPI :

Dans ce contexte, les placements et fonds constitués par l’immobilier le plus souvent professionnel (bureaux, activités commerciales, etc.) sous forme de SCPI, SCI de SCPI et OPCI par exemple offrent un avantage qui pourrait même paraître incroyable. Ils ne sont pas touchés par la baisse actuelle.

En effet, on observe une réelle décorrélation. Il est fort probable que nombre d’épargnants se ruent vers ce placement cette année. En effet, c’est un placement considéré comme refuge.

Là encore, il convient de faire preuve de discernement notamment dans le choix des SCPI :

  • Si la crise se prolonge à long terme, les SCPI les plus dynamiques pourraient être impactées par des baisses de loyers.
  • Sélectionnez avec votre conseiller(e) des SCPI peut être moins rentables immédiatement, mais qui détiennent des patrimoines qualitatifs, une gestion éprouvée dans le temps et des reports à nouveau comptables qui sont autant de garanties pour passer sans encombre cette crise.

ACTU GROUPE SARRO

En conclusion, j’ajouterai une petite note d’optimisme dans le flux d’informations anxiogènes que nous allons encore subir.

  1. Ce virus sera passager et il y aura une sortie de crise certaine à cette sorte de grippe dont nous n’avons pas encore le vaccin.
  2. Les mesures limitant son impact et soutenant les économies ne se déclencheront réellement que cette semaine.
  3. Les fondamentaux de l’économie étaient bons ou très bons juste avant le coronavirus, et ne justifient pas objectivement une panique généralisée.

Notre rôle de conseiller est d’être présent dans les bons comme les mauvais jours. Pour avoir vécu ensemble des crises passées comme celle de 2008, notre cabinet ()affirme sa détermination. Ceci pour vous faire bénéficier de cette expérience de longue date. Nous sommes à votre écoute pour faire un point plus précis sur votre situation personnelle.