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Aider vos enfants à se loger : solutions pratiques et implications fiscales

Lorsque votre enfant souhaite quitter le domicile familial, l’aider à se loger devient un véritable enjeu. Que vous envisagiez de l’accompagner dans l’achat d’un bien immobilier ou de lui mettre à disposition un logement que vous possédez déjà, plusieurs solutions existent. Ce guide détaille les options à votre disposition et leurs conséquences fiscales.

1. Aider votre enfant à acheter un bien immobilier

Vous pouvez soutenir votre enfant en l’aidant à constituer un apport ou en achetant le bien avec lui. Il s’agit d’un investissement important sur le long terme. Voici les solutions existantes.

1.1 Consentir une donation : les abattements fiscaux possibles

Donner une somme d’argent à votre enfant est l’un des moyens les plus courants pour l’aider à financer un achat immobilier. Trois abattements fiscaux principaux existent :

Abattement « classique » de 100 000 €

Applicable pour chaque parent.
→ Si vous n’avez pas consenti de donations depuis 15 ans, vous pouvez transmettre jusqu’à 200 000 € à deux, totalement exonérés.

Abattement pour don familial de 31 865 €

Réservé aux parents de moins de 80 ans, applicable pour chacun d’eux.

Nouvel abattement de 100 000 € pour l’achat d’un bien immobilier neuf

Introduit par la loi de finances 2025, valable jusqu’au 31 décembre 2026 pour les donations affectées à l’acquisition d’un logement neuf ou en VEFA, utilisé comme résidence principale.

Exemple : un couple n’ayant jamais réalisé de donation peut transmettre jusqu’à 463 730 € sans imposition si l’enfant achète un logement en VEFA.

Bon à savoir : les grands-parents peuvent également donner, mais leur abattement classique est limité à 31 865 €.

La donation peut se faire via un formulaire enregistré aux impôts ou par acte notarié.

Attention : si vous aidez un seul enfant, cela aura un impact sur le partage successoral. Pour éviter les conflits, une donation-partage notariée peut équilibrer les montants transmis entre enfants.

1.2 Accorder un prêt familial

Le prêt familial est une autre manière d’aider votre enfant à augmenter son apport financier. Il est souvent sans intérêt et très flexible.

L’écrit est obligatoire :

  • montant du prêt ;
  • calendrier et modalités de remboursement ;
  • montant des mensualités ;
  • taux d’intérêt éventuel ;
  • toute clause particulière.

L’acte doit être enregistré aux impôts ou établi par un notaire.

Point important : les banques ne considèrent généralement pas ce prêt comme un apport personnel, ce qui peut compliquer l’obtention d’un crédit immobilier.

1.3 Acheter un bien en indivision avec son enfant

Acheter un logement en indivision signifie que vous possédez chacun une quote-part du bien.

Inconvénients possibles :

  • si un seul enfant occupe le bien, l’administration peut considérer cela comme un avantage en nature assimilé à une donation déguisée ;
  • à votre décès, tous vos enfants deviennent indivisaires du bien, ce qui peut créer des tensions ;
  • pour que votre enfant occupe le logement, un bail ou un commodat doit être signé ;
  • l’administration fiscale rejette les montages où le parent achète l’usufruit et l’enfant la nue-propriété, et peut réintégrer le bien dans la succession.

1.4 Acheter via une SCI (Société Civile Immobilière)

La SCI fonctionne comme l’indivision mais offre une gestion plus encadrée : vous êtes copropriétaires de parts sociales.

Vous devez prévoir :

  • la mise à disposition du logement (bail, commodat ou gratuité prévue dans les statuts) ;
  • les règles de fonctionnement dans les statuts ;
  • le régime fiscal (IR ou IS), qui a des impacts différents en cas de mise à disposition gratuite.

Bon à savoir : les parts de SCI entrent dans la succession en cas de décès.

Il est indispensable de définir vos objectifs avant de créer ou d’utiliser une SCI pour acheter.

2. Mettre votre logement familial à disposition de votre enfant

Si vous possédez déjà un bien, vous pouvez le mettre à disposition de votre enfant. Cette solution est intéressante lorsque le bien est entièrement payé ou faiblement endetté, mais elle entraîne des implications civiles et fiscales.

2.1 Louer à un loyer préférentiel : attention aux risques

Appliquer un loyer réduit (–10 à –15 %) est possible, mais un loyer trop bas peut poser problème :

  • risque de requalification en donation déguisée, avec taxation à la clé ;
  • contestation possible par les autres enfants lors de la succession ;
  • en régime réel d’imposition, un loyer trop faible peut entraîner un redressement fiscal (loyers non cohérents avec les charges déduites).

2.2 Le commodat (prêt à usage) : sécuriser la mise à disposition

Le commodat permet de prêter gratuitement un logement sans intention libérale, et ne peut donc pas être réintégré dans la succession. Il limite les conflits futurs.

Il doit être :

  • établi par écrit ;
  • idéalement enregistré et passé devant notaire.

Vous pouvez également prévoir, dans l’acte, un mécanisme de rééquilibrage successoral.

2.3 Les implications fiscales en cas de mise à disposition gratuite

Si votre enfant est dans le besoin, la mise à disposition gratuite peut être assimilée à une pension alimentaire en nature, déductible sous conditions.

Plafonds de déduction 2025 :

  • jusqu’à 6 794 € par an pour un enfant majeur sans ressources ;
  • montant doublé si l’enfant est marié, pacsé, ou parent, sous conditions ;
  • montant doublé également si vous êtes seul à subvenir aux besoins de l’enfant et de ses enfants.

L’enfant doit déclarer cette aide comme un revenu, ce qui n’aura pas d’impact s’il n’est pas imposable mais peut modifier son revenu fiscal de référence (RFR), influant par exemple sur les APL.

Important : la déduction n’est pas possible si l’enfant majeur est rattaché à votre foyer fiscal.

Conclusion : quelle solution choisir pour aider votre enfant à se loger ?

Vous disposez de nombreuses options — donation, prêt familial, indivision, SCI, mise à disposition du logement, commodat… Le choix dépend de :

  • votre situation familiale ;
  • votre stratégie patrimoniale ;
  • vos souhaits en matière de transmission ;
  • les implications fiscales associées.

Il est indispensable de consulter votre conseiller pour définir la solution la plus adaptée à votre situation.

Investir en nue-propriété de parts de SCPI à crédit

Vous souhaitez vous constituer un patrimoine immobilier à moindre coût, sans alourdir votre fiscalité actuelle ?

L’investissement en nue-propriété de parts de SCPI à crédit est une solution patrimoniale efficace pour préparer l’avenir :

prix d’acquisition décoté, absence d’imposition à court terme et récupération, à terme, d’un patrimoine immobilier locatif diversifié.

Qu’est-ce qu’une SCPI ?

Les SCPI (Sociétés Civiles de Placement Immobilier) sont des véhicules d’investissement collectif en immobilier. Elles permettent aux investisseurs d’acquérir un patrimoine immobilier diversifié sous forme de parts, sans avoir à gérer directement les biens.

Contrairement à l’immobilier classique, investir en SCPI ne consiste pas à acheter un bien physique unique, mais à détenir des parts dans un parc immobilier professionnel, généralement inaccessible en direct :

  • bureaux
  • commerces
  • entrepôts logistiques
  • cliniques
  • EHPAD
  • logements résidentiels

En tant qu’associé, vous percevez des revenus locatifs distribués par la SCPI, proportionnellement au nombre de parts détenues. Ces revenus sont généralement versés mensuellement ou trimestriellement, directement sur votre compte bancaire.

Les avantages des SCPI

  1. Une diversification renforcée

Les risques sont mutualisés grâce à la diversité :

  • des typologies de biens
  • des localisations géographiques (France et international)
  • du nombre de locataires

2. Un accès facilité à l’immobilier d’entreprise

La SCPI permet d’investir dans l’immobilier professionnel avec une mise de fonds plus faible qu’un achat immobilier en direct.

3. Une gestion totalement déléguée

La société de gestion s’occupe de l’ensemble des aspects : acquisition des biens, location, entretien, gestion administrative et financière.

Points de vigilance avant d’investir en SCPI

L’investissement en SCPI est un placement immobilier de long terme. Une durée de détention de 8 à 10 ans minimum est recommandée.

Comme tout investissement immobilier, il existe un risque de perte en capital, lié à l’évolution du marché immobilier.

Investir en nue-propriété de SCPI : le principe

Il est possible d’acheter des parts de SCPI :

  • en pleine propriété,
  • ou en démembrement de propriété.

L’investissement en nue-propriété de SCPI consiste à séparer :

  • l’usufruit : droit de percevoir les loyers,
  • la nue-propriété : droit de disposer des parts à terme (vente, pleine jouissance).

Comment fonctionne la nue-propriété de SCPI ?

  • L’usufruitier (souvent un bailleur institutionnel ou un autre investisseur) perçoit les revenus pendant une durée déterminée, généralement de 5 à 15 ans.
  • Le nu-propriétaire (vous) achète les parts avec une décote significative par rapport à leur valeur en pleine propriété :
  • environ 20 % de décote sur 5 ans,
  • jusqu’à 40 % sur 15 ans.
  • À l’issue du démembrement, le nu-propriétaire devient plein propriétaire automatiquement, sans frais ni fiscalité, et commence à percevoir les revenus fonciers.

En résumé : vous acceptez de ne pas percevoir de loyers pendant une période définie, en contrepartie d’un prix d’achat réduit et d’une fiscalité optimisée.

Comment investir en nue-propriété de SCPI à crédit ?

L’acquisition de parts de SCPI en nue-propriété peut se faire :

  • au comptant,
  • ou à crédit, ce qui renforce l’intérêt patrimonial de l’opération.

Les effets de levier du crédit

Effet prix
La décote appliquée à la nue-propriété réduit mécaniquement le montant à financer. Le capital emprunté est donc plus faible que pour une acquisition en pleine propriété.

Effet patrimonial et fiscal
Pendant toute la durée du démembrement :

  • vous ne percevez aucun revenu, donc aucune imposition sur les loyers,
  • vous n’êtes pas assujetti à l’IFI, puisque seule l’usufruit est taxable.

Vous constituez ainsi un capital immobilier de manière progressive, optimisée et fiscalement neutre à court terme.

Une exemple chiffré :

Investir en nue-propriété de SCPI : pour qui ?

L’investissement en nue-propriété de SCPI est particulièrement adapté aux personnes qui :

  • N’ont pas besoin de revenus immédiats, mais souhaitent préparer l’avenir (retraite, transmission, capitalisation)
  • Veulent optimiser leur fiscalité, tant à l’impôt sur le revenu qu’à l’IFI
  • Cherchent à se constituer un patrimoine immobilier solide sur le long terme, avec une gestion déléguée